à chaque lecture de Stasiukc’est quelque chose
là, lecture de Mon Europe et découvert de Yuri Andrukhovych — ce serait pour Matériaux et en particulier la question sans voyage, ou voyagé : le retour toujours (j’avais noté quelque part : sans retour), mais cette idée de construire des cercles, de suivre des genre de cercles, toujours rentrer — mais y réfléchir, chercher pourquoi le faire (discussion avec A. dimanche soir)
retrouver la langue des coulées narratives de l’ours
(par exemple)
ce serait (...)
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Quitter les villes
Articles
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journal permanent | 3 juillet 2018
3 juillet 2018, par sebmenard -
journal permanent | 6 mai 2018
6 mai 2018, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
j’ai revu la stabulationet le soleilen flaconen bouteille
le temps a passéje pense
je finis par le penser
Trouver le temps de mettre au clair les villes. Mixer. Shaker le journal. L’ours. Le poème.
Hiver pourrait peut-êtreexister ?
« Le fils est poète et tu reconnaîtras ses poèmes au sentiment de les avoir déjà entendus, non pas de la bouche d’un être humain mais d’une plante ou d’un animal. »
(p. 246 de la versoin féminine du Dictionnaire Khazar de (...) -
quitter les villes | silhouettes
20 juin 2016, par sebmenardfichier de travail — prises de notes — en évolution et mises à jour irrégulières
c’est surtout que ça termine d’une certaine manière — quelque part — je veux dire le trajet ça se termine (par exemple dans un champ — dans une cabane — dans une rivière — sur une plage — sur un chemin)
aussi peut-être que ça construise des personnages en parlant — qu’ils causent en fait — qu’ils soient forts
tendres
vegans
n’oublie pas les merdes industrielles cancérigènes
hiérachie (que ça cause de tout ça)
(prendre en note (...) -
journal permanent | 13 février 2018
13 février 2018, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Avalé le Winter de Rick Bass (traduction de Béatrice Vierne).
« Les ours et les autres animaux rêvent-ils quant ils hibernent ? »
p. 201
Ai arrêté là le dit du bois de Kobylka. C’est déjà assez comme ça. Mais je sais que je dois y revenir : faire parler le fleuve (!), faire parler la forêt, faire parler les chiens. Je pense aussi à faire parler les pluies. Je pense encore à la carte. Tout au bout du chemin c’était quoi ? Une dérive ? Où des signaux de fumée ? (...) -
journal permanent | 12 mars 2018
12 mars 2018, par sebmenard« Les mousses, les mousses, les mousses et les talus enfoncés. »
(Karl Dubost)
Ai tourné autour différentes pistes. Rien aboutir. Ça.
me suis mis à changer les pneus de vélo.ça fait quasi bien.
quelques dizaines de minutes les mains dans la terre. être là.
voilà.
beaux lombricsinsectes assez nombreuxvie revenuedans ce petit coin
ça s’écritc’est dans le matindans le soirquand on est prêt à écouterpeut-être
le son de la porte métallique du garageet quinze cailloux récupérés au jardin
Je me sais bien (...) -
journal permanent | 4 avril 2018
4 avril 2018, par sebmenardCe texte sur Bratislava — la traversée de Bratislava — je ne peux pas avancer plus sans le mettre en ligne. Donc il est en ligne. Et je pourrais y revenir plus tard. Quand je soulèverai toute cette poussière pour en faire quoi ? Pour en faire une anthologie des dits ramenés — ramenés d’où ? Les dits ramenés d’où. Bon —
enrichir le texte de simples échos, lui redonner sa forme initiale, ordinaire, surgie, DE CARNET.
pour réunir des pistes récentes :
sélection de textes majeurs (des surgissements ?) du (...) -
journal permanent | 8 février 2018
8 février 2018, par sebmenardLevé tôt pour la suite des jours. À lire le Cabane d’hiver de Fred Griot. C’est la cinquième, sixième fois peut-être que je retourne à ce texte. Essentiel.
« la glaise, elle, est presque partout, au moins en petite quantité. elle se rappelle souvent à vous, les jours de pluie, vous suçant les pieds. mais la plus grande partie de cette terre spécifique est plus basse, sous nos pieds justement, sous terre, dans les réseaux karstiques. »
p. 52
Guillaume Vissac hier disait la nécessité d’une règle du jeu (...) -
journal permanent | 19 août 2017
19 août 2017, par sebmenardDans les ruines de la carte :
« (…) il n’est pas de roman qui soit peu ou prou bricolé. Ce qui ne veut pas dire faux, ou fabriqué, ou encore fait pour être lu, vendu, critiqué, récompensé. Tout au contraire. Mais le roman authentique, le roman qui dirait toute la vérité, rien que la vérité, n’existe pas. »
p. 161
Puis Stasiuk, à tonalité plus politique dans Fado. Ce que je recopie ici est-il politique ?
« Je rêve de tours de guet vermoulues dans des endroits déserts et de cyclistes poussant leurs (...) -
journal permanent | 4 juillet 2018
4 juillet 2018, par sebmenardTu vois, s’il s’agissait de tout reprendre, et d’enlever le blanc. Tout le blanc. D’être dans le bloc. Puisque c’est le bloc. Rien que le bloc. C’est peut-être n’importe quoi mais on ne le saura pas si tu l’essaies pas, vieux.
chose notée là encore : la nécessité de rererereprendre le début de matériaux, partir dans quelque chose intérieur, circulant, tournoyant, qui s’intérroge
(idée : parler de ce qu’on essaie de faire, le faire de façon plus détachée, lointaine présente, dans le présent, dans l’instant) (...) -
journal permanent | 2 mars 2018
2 mars 2018, par sebmenardLe 7h25 a été supprimé. Le 7h52 aussi. Le 8h03 a 25 minutes de retard. Voiture. J’éteins au bout de deux minutes France Culture qui lance un Printemps des poètes par quelques prises de parole faites de rimes et donc ce serait ça, la poésie !).
En réponse à la note de Joachim — le commentaire de Mahigan :
« C’est ça que je voudrais désamorcer, en travaillant à un « projet » dont je ne pourrais pas vraiment faire un livre, pas un livre achevé en tout cas, parce que le projet lui-même n’aurait pas de « bords (...)