Sarve — Kärdla — Suurrsadam (sur la pointe : Sääremina) (île d’Hiumaa).
Demi-repos.
53km.
Au matin réveil dans la forêt de pins — au bord de l’eau — côté est de l’île — le site Internet estonien qui répertorie des lieux équipés dans la nature signale ce coin — un bon plan quand on arrive du continent en ferry. À recopier des phrases (Marie Cosnay, Hakim Bey) dans le journal ou dans la réserve. Oiseaux. Le soleil à travers les pins.
Hier, aperçu quelques articles à propos du blocage des raffineries en France. (...)
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Cosnay Marie
Articles
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journal permanent | 24 mai 2016
24 mai 2016, par sebmenard -
journal permanent | 28 mars 2018
28 mars 2018, par sebmenardJ’affone dans nuit dans noir. Je fonce dans ça. J’abats du boulot. Il faut s’en satisfaire. Se satisfaire de ça. Il faut. La salle où j’interviens ce jour est noir. Volet fermé, bloqué. Comme ça depuis des mois. S’en satisfaire ! S’en satisfaire ! S’en satisfaire !
Quand on a la langue pour terrain de travail, sans cesse recommence le besoin de me nourrir. Là par exemple (Marie Cosnay à propos de la traduction des Métamorphoses :
« Ce n’est pas le même si c’est ton français ou mon français – le mien, (...) -
Cosnay, Marie et Gondicas, Myrto | Ces nuits sont à toi, Alexis
4 juillet 2016, par sebmenard« (sans date)
Le matin, avec les bruits d’arrosage sur les terrasses, celui du ferrailleur-récupérateur ambulant qui tourne avec son camion. Message enregistré diffusé par un mégaphone, il prend tout, débarrasse les cours, les terrasses, les terrains (sauf erreur, on ne mentionne pas les caves) ; la voix monte et descend sur quatre notes et je reconnais la mélodie entendue au siècle dernier du maraîcher passant avec sa carriole, son âne, ses pastèques. Plus tard, nous le voyons repasser dans la rue, (...) -
journal permanent | 10 février 2022
10 février 2022, par sebmenardD’abord, Marie Cosnay (magazine Spirale) :
« Le 23 janvier dernier, on a vu disparaître un bateau quasiment sous nos yeux ; Salvamento, la société de sauvetage maritime espagnole, est allée le chercher et a rebroussé chemin — on ne sait toujours pas pourquoi. Sur 55 passagers, 10 ont survécu, et c’est arrivé devant nous. Comment peut-on le soir regarder son texte et se demander s’il est bon ? On est juste en train de tenir registre, parce qu’il ne faut rien oublier, parce que chaque détail compte. (...) -
journal permanent | 1er septembre 2020
1er septembre 2020, par sebmenardD’une manière ou d’une autre, d’une façon même, il y a quelque chose qui se mélange, et ce n'est pas très clair (l’éclaircir ?), et c’est fait d’un tas d’histoires entendues, qui passent, nous modifient, nous transforment, dont « on ne fait rien mais qui nous font quelque chose » (Cosnay et Potte-Bonneville) et encore d’un sentiment d’épopée (quelque chose qui va au bout de l’expérience, « à en mourir » disent Cosnay et Potte Bonneville) , donc ça déjà, et l’idée d’un récit bloqué, quelque chose bloqué, (...)
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journal permanent | 8 mars 2017
8 mars 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Actes de la génération poussière + Traité des poussières = quelque chose ? (diptyque des poussières ?) (journal de la poussière ?)
(cette histoire de génération poussière — toujours).
(faire une petite recherchedans le sitepar exemple)
Voilà je tisse — non j’essaie de tisser — un quelque chose de la poussière, phrases, blocs, qui traversent les textes, les livres, les formes, le site, par exemple, et, je l’espère, résonnent, donnent des pistes, à contourner, bien (...) -
journal permanent | 2 septembre 2020
2 septembre 2020, par sebmenardMais quand on a vu des confins, ou alors une bête sauvage, et tout proche, ou bien ce qu’on appelle la mort, alors on est traversés par une lointaine chose et proche, on est modifiés, et s’il s’agit de la moitié d’un continent, l’Afrique (« je suis venu d’Éthiopie à pied alors, je vais trouver l’adresse de cet entrepôt, bien sûr », me disait un jeune Érythréen début 2020) — quand on a traversé la Méditerranée sur un bateau pneumatique, qu’on a vu des amis sombrer à jamais (« comment on dit toute-la-vie-toujours (...)
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