Deux voyageurs arrivés dès le matin, à huit heures. Leurs vélos. Comme on évoque des routes, des lointains, le Danube, ça.
Commande d’écriture (y repenser).
« Il y a comme une sorte d'affrontement entre le vote utile et le vote fascho actuellement en France. »
Quentin Leclerc, en ses Relevés. Que je complète immédiatement des questionnements de Joachim Séné :
« J’ai longtemps cru que je voterai blanc lors d’un second tour comme celui-ci, identique en tout point à celui de 2002. Causes et (...)
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Sené Joachim
Articles
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journal permanent | 25 avril 2017
25 avril 2017, par sebmenard -
journal permanent | 29 mars 2018
29 mars 2018, par sebmenardquelques minutesdans le fraisdu jour revenupied dans l’humidela trempe de l’herbe
là
à remuer de la bousedu fumier
intensément
Lisant David Collin (Vers les confins) — il y a cette série des points de non-retour, numérotés, et qui reviennent à travers le texte, l’ensemble (qui forme donc un livre). Dans Matériaux et espaces vides pour un récit, garder cette piste.
Mahigan Lepage :
« Il m'a fallu lire Rick Bass (The Book of Yaak) pour me rappeler ce fait simple : que l'ours hiberne (...) -
journal permanent | 24 août 2021
24 août 2021, par sebmenardJe voudrais parfois rester dans un creux de nuit, où écrire, où lire, accompagné seulement de quelques théorèmes fondamentaux, géométriques, comme ceux d’Euclide. Rien d’autre que cette structure stable de l’Univers, et moi dedans comme dans un vaisseau spatial ou un globe de cristal pour les années-lumière que ça durerait, bref une maison sûre, protégé de l’Univers hostile et sans loi, dans lequel tout est inexorablement sujet à l’arbitraire, au danger, au désastre, à l’effondrement de la civilisation, à la (...)
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journal permanent | 4 mai 2013
4 mai 2013, par sebmenardTenter de garder en souvenir le dialogue — le monologue — de l’appel d’E. la nuit — en réalité ce qu’il faudrait c’est trouver le moyen très exact de garder chacun de ces moments très exactement (deux fois oui) — c’est à dire au plus proche.
Le coup de la MBK 51.
Comme entre une chose l’autre — le besoin impératif parfois de lire — et celui impératif tout autant c’est pareil — de ne pas lire parfois — se faire trembler dans un cas comme l’autre.
Content d’avoir entendu dire des choses sur dans cette (...) -
journal permanent | 23 janvier 2015
23 janvier 2015, par sebmenardLe 23 janvier 2015 je passe les fichiers du journal permanent dans la base de textes d’Ulysses.
Pendant la course à pied je retiens : Un chien dépèce son corbeau entre deux bagnoles.
Joachim Sené a mis en ligne une série de notes que je relis plusieurs fois – voudrais citer beaucoup – je garde ceci :
Certains mots dans les discours sont soigneusement évités. Peut-être parce qu’il n’y a pas de misère en France, ni en Europe. La fin de l’austérité n’est pas annoncée. Les écoles n’auront rien de plus. La (...) -
journal permanent | 22 juin 2014
22 juin 2014, par sebmenardAu matin très intéressante discussion avec Joachim – beaucoup de choses à mettre de côté – les mots les mots les mots mais pas seulement – c’est ce qui compte aussi – noter quand même Chevillard – endorsement – Kickstarter – Jérémy Liron – memory – (…).
Rencontré au moins une personne qui lit régulièrement Jean-Pierre Georges et Pierre Autin-Grenier qui a découvert elle aussi tout un pan de poésie contemporaine grâce à la collection alors riche de la médiathèque d’Angers (rôle et importance des bibliothèques (...) -
journal permanent | 27 janvier 2015
27 janvier 2015, par sebmenardC’est beaucoup moins quoi – sais pas (j’allais dire réfléchi) – mais la lecture du mot vusiner chez Joachim Sené m’a tout de suite fait penser à usiner comme on l’utilise parfois ici — usiner un morceau de bagnole – usiner une calinch’ – usiner un petit plat – usiner un morceau de pain – usiner un poème un texte un bout de note dans un carnet – usiner du bitume – usiner un feu de bois – ces trucs-là – pour dingue.
Dans une salle du lieu du travail (le travail est-il un lieu avant tout ?) – je découvre un (...) -
journal permanent | 21 juin 2014
21 juin 2014, par sebmenardDépart pour Paris – levé tôt le matin – aime assez marcher dans les rues vides d’une ville (on laisse dans le couloir de l’immeuble nos hôtes à charger leurs bécanes).
Visite et discussion longue à Rando-Cycles – ça avance.
Dormir/siester dans un parc lorsqu’il fait chaud – un jour à Bucarest – quand était-ce – peut-être le dimanche 1er juillet 2012 – souvenir de s’être endormi profondément sur un banc entre la chaleur et les bruits de la ville – aujourd’hui c’est la même chose.
Le soir : lire voix haute à la (...) -
La crise
5 mars 2016, par sebmenarddans le noir
et près d’un feu
je demande
naïf
pourquoi être venu là
peu importe le lieu
la couleur des flammes
la lune
ou les étoiles
cette nuit-là
sa réponse c’était
la crise
(tout autour un jardin un grand jardin des caravanes et tellement de bazar tout un merdier cette crise surtout) -
journal permanent | 9 septembre 2014
9 septembre 2014, par sebmenardMagnifique break de fin chez Joachim Sené :
On arriverait là, on se garerait, on fermerait les portières à distance avec le porte-clé-télécommande, et puis on jetterait la clé, et le porte-clé, et la commande. Et on partirait, on marcherait dans les nuages.
Le travail sur les carnets continue – pensé plusieurs fois à un texte final – les mots ne sont pas loin sans doute – mais pas encore là – ça viendra peut-être dans le journal permanent.
Autre chose : un texte (...)