impérieux besoin de relire Fernando Pessoa, Alberto Caierole gardeur de troupeaupoème XLVII (1925) :
« Par un jour excessivement net,où l’on avait envie d’avoir beaucoup travailléafin de pouvoir ne rien faire ce jour-là,j’entrevis, ainsi qu’une allée entre les arbres,ce qui peut-être était le Grand Secret,ce Grand Mystère dont parlent les faux poètes.
Je vis qu’il n’y a pas de Nature,que la Nature n’existe pas,qu’il y a des monts, des vallées, des plaines,qu’il y a des arbres, des fleurs, des (...)
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Journal permanent
Articles
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journal permanent | 29 octobre 2022
29 octobre 2022, par sebmenard -
journal permanent | 22 septembre 2018
22 septembre 2018, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
automne
p ; 69 de Poésie et Performance
p. 29
je ne sais pas si ça tiendra vraiment cette idée de traces, poussières, surgissements, refuges
c’est un peu comme revenir à l’écoute de soi-mêmeet surtout être au monde PLEINEMENT
ça ne sert à rien de vouloir quelque chose pour le textele poèmeça ne sert à rien
et pourtant j’aimerai que ça montre comme ça ratecomme ça cherchelongtemps
ça cherche longtemps avant de trovuer un petit quelque chose qui nous fera (...) -
journal permanent | 20 juillet 2018
20 juillet 2018, par sebmenardFin de journée écoutant Jacqueline Lavilleonnière. Sage-femme oui et en parler. Mais pourtant, très clair que dans les minutes qui suivent la fin de la discussion, c’est bien de quelque chose de plus large, vaste, immense même, dont il s’agit. Être là.
Et dans le même temps petite trouille venue : nous serons là, dans le même lieu, A. et moi, dans une semaine. Je pense à ça.
qui (…)
Lecture du C’est quoi ce pays d’Arno Bertina.
« Et s’il faut écrire « avec » et non pas se contenter de ramasser les (...) -
journal permanent | 28 décembre 2020
28 décembre 2020, par sebmenardchercher une phrase (et ce livre) qui embrasse la réalisation de soi, l'exploration géographique, l'errance, le doute, l'inquiètude, l'impossibilité du récit, la migration, les villes et l'entre-des-villes, les forêts, les bois, les bêtes, l'humus, la fin du déplacement, la quête de l'abri, du refuge, la lutte, l'incapacité du roman, de la langue...
Je vois une très légère sélection de textes dans le livre (Quelque chose que je rends à la terre), des plages de musique (...) -
journal permanent | 31 octobre 2020
31 octobre 2020, par sebmenard« Il est significatif que Descola comme Foucault, dans les pages qu’ils consacrent respectivement à l’analogisme européen, réussissent à ne faire aucune mention de ce lien entre la terre et les femmes, ne s’intéressent qu’aux correspondances entre « l’homme » et le cosmos. »Émilie Hache, in « Née de la terre, un nouveau mythe pour les terrestres », sur Terrestres.org
Georges Didi-Huberman, Survicance des lucioles
Stéphane Bouquet, La cité de parole, Un peuple
Georges Bataille, L’expérience intérieure (...) -
journal permanent | 18 avril 2021
18 avril 2021, par sebmenardcomment dire mieux
commenttenir
et je cherche du videdu temps vide
vide de toute obligation
juste du vide
de la nuit du silencedu dedans
m’enfoncer dans çadans ce silence là
trouver ça -
journal permanent | 14 octobre 2021
14 octobre 2021, par sebmenardquiconque serait en paix avec lui-mêmepourrait-il faire un livre ?
la joie de l’inutile !
(mais qu’est-ce que tu racontes ?) -
journal permanent | 16 août 2021
16 août 2021, par sebmenardroute nord estbeaucoup plus frais10 degrés de moins sans doute
de quoi vivre ? ces kilomètres à vélo me permettent de poser des choses — arrêter les activités salariées ? passer à autre chose ? cultiver de la prairie fleurie ? collecter des fleurs, des feuilles ? cuellir des « adventices » ? produire et sécher des petits fruits ? des jeunes pousses ? surtout pas seul ? explorer les lectures-concerts ? rencontrer, partager ? apprendre — faire tout ça, à plusieurs… (je note en vrac)
chez Stevenson, (...) -
journal permanent | 11 juillet 2018
11 juillet 2018, par sebmenard« Au village, tout finit par s’éteindre. L’obscurité des temps anciens descend lentement pour envelopper Edek, Kaczmarek, Hrynacz et les autres. Les rêves sont différents, mais l’obscurité reste identique à elle-même pour leur réconfort. Elle gomme les événements et fait disparaître les choses. Elle revigore les corps. Il en était ainsi au commencement du monde, et il en sera ainsi pour que nous ne mourions pas de surabondance. »
Andrzej Stasiuk, Hiver.
(qu’est-ce qui résonne iciavec Rigoni Sternsinon (...) -
journal permanent | 10 septembre 2018
10 septembre 2018, par sebmenardnoté là, pour y revenir ?
Emmanuelle Pagano : La trilogie des rives Marie-Hélène Lafon Thomas Giraud : Avant les ruisseaux et les montagnes Dominique Poncet : Les pentes fabuleuses Savitskaya Laurine Roux : Une grande sensation de calme Marie Gevers : Vie et mort d’un étang Dominique Rameau : Sanglier et la collection Biophilia Hubert Mingarelli : Marcher sur la rivière
étrange et puéril envie de faire de ce grand fichier(tout est relatif)À l’abri des forêts déciméesUN LIVRE
(mais qui (...)