Au moment de mettre en ligne Une cabane un camion je repense à ce truc — je crois que c’était Guillaume Vissac qui l’avait noté — supprimer la première et la dernière phrase d’un texte — ce que je fais — ça tient mieux — beaucoup mieux.
« Tu ne sais plus d’où ça vient, qui l’a prononcé ou écrit quelque part, dans quel but ou dans quelles circonstances, mais quelqu’un a dit, un jour, qu’il valait mieux, en écriture, procéder à une ablation systématique de la première et de la dernière phrase d’un texte car, au (...)
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Vissac Guillaume
Articles
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journal permanent | 1er décembre 2015
1er décembre 2015, par sebmenard -
journal permanent | 9 août 2016
9 août 2016, par sebmenardÀ Cobor le plan c’était de prendre la bagnole une fois par semaine pour faire les 30 bornes — dont la moitié de piste — qui menaient à la ville. Là-bas les vivres. La quincaillerie. Les outils. La paperasse. Ici c’est pas encore vraiment ça. On prend le rythme (il est bon). Et puis soleil. Mais faire comme ça. Prendre ce rythme alors. Une fois par semaine voilà. Sur le retour remplir des sacs de paille au bord de la route. Y a jamais personne qui passe.
Après-midi dans la pièce poussière garage (...) -
journal permanent | 3 décembre 2013
3 décembre 2013, par sebmenardLe train est annulé alors j’écris des poèmes dans le hall de la gare (mais ce n’est pas vrai).
Grosse journée (pense à Grosse semaine sur Poème Sale) qui laisse ses traces dans l’usure de l’oeil – à la fin le cerveau veut plus mais dans le train on tape encore des trucs dans des coins de l’ordinateur.
Envoyé une candidature dans une asso pour retrouver un peu de boulot à partir de mars – si je trouvais une ferme qui manie autant les légumes que les mots ça serait bien – permaculture de mots ça serait (...) -
journal permanent | 6 février 2017
6 février 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Guillaume a immédiatement repéré le truc : Cap’taine de rien / ouvrez le chien.
trains qui filentvers l’est
forcément
que racontele poème des trains qui filentvers l’est ?
le nom des possiblesle nom des plainesla forme des bêtesquelques collines dans le lointain
et l’histoiredu bout des continents -
journal permanent | 3 février 2016
3 février 2016, par sebmenardUn homme a sonné vers 7h15 — il est dans le poème.
Une housse pour trompette à palettes (si si : à la fin du texte) — deux cassettes Shimano 11/36 — deux chaînes Shimano — du zakouska — des légumes — du lait — du beurre — de la farine — et la pluie de janvier (c’est affreux — la pluie de janvier).
Dans la vidéo de François Bon on voit apparaître un entrepôt et autour des bus des bus de la RATP et moi je pense aux bus de Cluj-Napoca car c’est là-bas qu’ils terminent les bus de Cluj-Napoca (et quand ils ont (...) -
Notre désir de tendresse est infini, éditions Publie.net
19 avril 2017, par sebmenard« Certains appels à prendre la route s’entendent bien comme des cris insurrectionnels, comme de véritables appels aux armes, et celui-ci en fait certainement, à son étrange manière fervente, partie. » (Hugues Robert, Librairie Charybde)
« une incantation lancée au lecteur, obéissant au rythme de la personne qui cherche son rythme de marche » (Patrice Maltaverne, Poézine Traction-Brabant)
« Rien à ajouter, rien à retrancher à ces enchaînements de mots qui – lorsqu’ils nous frappent, nous pénètrent, nous (...) -
journal permanent | 18 août 2015
18 août 2015, par sebmenard65km (racheté un compteur aujourd’hui).
Corbu — Eforie.
Bel orage cette nuit – les éclairs dans le ciel faisaient le plein jour – les yeux fermés pour tenter de dormir on sent encore la lumière et sa puissance – petites rafales — belle pluie – sur la mer sans doute assez puissant (on rêve parfois de redescendre la côte du Nord en bateau – il y a ce bateau il existe dit-on – voyons ça – faisable ou pas) – le reste du jour : avons perdu quelques degrés et c’est bien – quelques gouttes parfois.
Je voudrais (...) -
journal permanent | 12 janvier 2016
12 janvier 2016, par sebmenardDans La Nuit & Le Jour il y a du Cortazar et ça sonne très très bien tout ça :
“Tu comprends, Bruno, ce type-là et tous les autres types de Camarillo, c’était des convaincus. Convaincus de quoi, tu vas me dire ? Je sais pas mais ils étaient convaincus. De ce qu’ils étaient je suppose, de ce qu’ils valaient, de leurs diplômes. Non, c’est pas ça. Il y en avait de modestes et qui ne se croyaient pas infaillibles. Mais même le plus modeste était sûr de lui. Et c’est ça que me foutait en boule, Bruno, (...) -
journal permanent | 13 octobre 2016
13 octobre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Mahigan ouvre une page de son journal là. J’ai bien noté : Pin rouge — jogging de la langue (et jogging physique) (m’y tiens — quand je cours je pense — c’est là qu’elles surgissent — les pistes) — des fragments.
Sur Openstreetmap — à ajouter des infos, complèter des cartes. Comme pour se concentrer. C’est ça — d’une certaine manière.
On écrit rarement ce qu’on avait cru écrire. Pour cette pile nommée lointains & possibles j’essaie d’écrire au plus vite. Je note (...) -
journal permanent | 14 janvier 2013
14 janvier 2013, par sebmenardFini mon chemin dans les Affrontements — commencé sur l’iPod et terminé sur le Kobo — la navigation est définitivement plus intuitive et rapide sur l’iPod — et la taille ne gêne pas pour ce texte — les mots ont aussi telle force que peu importe certainement — comme on y arrive. Une chose à propos du Carnet des plaines : je ne pensais pas vraiment voir autant apparaître les chiens les bêtes — écrire c’est comme ça sans doute — on voit après — donc les chiens les bêtes — parce que cet endroit était cela (...)
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