Sur l’avenue El Quiñon, on boit du champagne à volonté, on assiste à un concert de vedettes flamenco-pop, et Francisco Hernando, entouré de gardes du corps et au bras de sa mère, fend la foule comme une idole de procession, ou un général romain aux heures de son triomphe. On montre peut-être à la vieille Filomena la statue qui la représente aux côtés du défunt Pedro, mais les enfants et petits-enfants de Francisco ne peuvent aller voir de leurs yeux la plaque qui sur chaque rue porte le nom de l’un (...)
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villes
Articles
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Poiraudeau, Anthony | Projet El Pocero
31 octobre 2017, par sebmenard -
10.04.2011
10 avril 2011, par AnCé t.Londres, 03.2011, scan de négatif kodak Tri-X 400, AnCé t.
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Sans titre
5 mars 2011, par AnCé t.photographies à l’iphone, ShakeIt Lite, AnCé t.
http://www.diafragm.net/spip/spip.p...
http://www.diafragm.net/spip/spip.p...
rivington place ils cherchent dans cette ville les grues tout autour rouge jaune et les yeux immenses -
Traité des poussières | 32
9 septembre 2016, par sebmenardPoussière !Sur le négatif des doutes — à travers les plaines de l’est.
Poussière !Sur un vieux sac usé — en gare routière de Beyrouth.
Poussière !Sur les dollars dans les mains de cet homme — vers la Porte des Vents.
Poussière !Sur la pompe à essence d’une station perdue des Carpathes.
Poussière !Sur les tables d’un stand de frites et de bières — au centre des Balkans.
Poussière !Sur nos cheveux dans les villages désertés du bout de l’Europe.
Poussière !Sur les plages des rives du continent — entre nos (...) -
Lointains & possibles (9)
2 novembre 2016, par sebmenardIls aiment les ruines des temps passés. Les bétons des autres époques. Les rouilles. Les asphaltes usés. Ils donnent des noms aux pierres et aux murs. Ils imaginent des chants. Ils se donnent des gages. Parfois, ils photographient un aliment, des bâtiments effondrés, des poussières. Ils s’abritent là, derrière un mur. Ils ne savent rien, des bascules, des bétons, des ombres.
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Skopje
16 novembre 2017, par sebmenard“Parce que ce qui tient de l’urbain n’appartient pas seulement à la ville mais nous concerne en tant qu’intériorisé et porté par les hommes là où ils sont et là où ils vont, porteurs de l’autre et de leur temps, quand bien même il ne s’agit plus de l’espace immobile de la ville mais qu’on la fuie ou la rejoigne, qu’on soit soi-même là transporté sur la surface du monde et malgré la présence d’abord de la grande nature et de ce que le filet de la ville n’a pas contaminé : une route est toujours, la plus ancienne (...)
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19.03.2011
19 mars 2011, par sebmenardphotographie : SebMénard, Angers, iPod Touch, ShakeIt.
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journal permanent | 13 mars 2015
13 mars 2015, par sebmenardPerdu : je cherche des images mais rien – je note comme ça dans un carnet je cherche des images mais rien – je pédale un peu et je regarde les flottes s’écouler – je vais dans la ville j’attends quelque chose – on ne devrait jamais rien attendre.
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Je suis un monstre des chemins | 49
14 mars 2016, par sebmenardNous donc humides ou trempés monstres mais pas si dingues avons tendu la toile entre deux pierres et dans le noir — 20h30 nous écoutons la ville en bas : des chiens aboient — des bagnoles accélèrent — un camion klaxonne — des voix au loin s’interpellent — un moteur de deux roues — c’est déjà la ville peut-être — une cloche résonne — deux fois.
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journal permanent | 13 juillet 2013
13 juillet 2013, par sebmenardGuillaume Vissac : Repris le rythme un texte par jour, crit en vers justifiés, dans les pas de Mueller. Besoin pour avancer de porter avec moi une fiction quotidienne même si (ou plutôt surtout si) ces pages ne seront pas mises en ligne.
(le besoin d’écrire)
Guillaume Vissac parle bien d’une fiction quotidienne — et c’est un exercice qu’on devrait peut-être s’appliquer à suivre — je veux dire se donner un rythme — par exemple avec la route c’est quand ça veut — une fois de temps à autre — et pourtant (...)