Donc j’ai juste dit au libraire pas moustachu mais avec des lunettes rondes et une tellement bonne bouille : « J’ai vingt francs, vous avez un livre pour moi ? »
Dans mon iPod il y a une note après ce paragraphe - impossible de la comprendre aujourd’hui - « mettre les mots » - note tapée dans le train le vendredi 30 mars 2012 - incapable de comprendre exactement aujourd’hui pourquoi.
19 francs - c’est une histoire très simple (mais seulement en apparence) et très belle - y résonne dedans quelque (...)
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plaines
Articles
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Daniel Bourrion, 19 francs et une histoire (au moins)
25 avril 2012, par sebmenard -
la route | 46
18 décembre 2013, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
au chapitre de leurs usures — on découvre qu’ils ont des points de chute des zones de repos :
ce serait une vieille cabane en bois au bord d’un fleuve
ce serait une auberge où ils auraient leurs habitudes
ce serait un vieux bus abandonné : dedans on trouverait quelques outils un matelas un poêle à bois (à côté un tas de bois contre la tôle rouillée)
dans une cave en montagne ils laissent des viandes fumées des jarres de légumes en cas de besoin
dans une (...) -
animés | 15
19 janvier 2012, par sebmenardimages : SebMénard, Roumanie, 2011, Eos 5D.
http://diafragm.net/spip/spip.php?a...
c’était comme le désert - à nos lisières il restait quelques arbres - aussi on voit encore parfois le reste de quelques sociétés - sans doute ils avaient essayé de vivre ici - on peut dire que les terres sont ouvertes et dans le froid attendent que les parasites meurent - c’était comme le désert - à nos lisières il restait quelques herbes encore là sèches sèches - sur leurs souvenirs l’ombre d’un mini-bus avance à (...) -
Daniel Bourrion : la langue souffle, La Petite fille dans sa robe claire
26 mai 2012, par sebmenardLe mystère est entier et le restera - c’est tout l’enjeu du dispositif : à partir d’une photo s’embarquer dans une coulée de la langue et jusqu’au dernier mot.
C’est un court ensemble de textes (sept exactement) et on y voit l’auteur avancer - c’est un long souffle - et pas possible de lutter contre :
J’y arrive doucement, j’arrive doucement à ma surprise, celle qui est à la source de ça que je fais là sans y pouvoir grand-chose (...)
La langue Bourrion creuse et s’étale - non - s’étire ou bien procède (...) -
journal permanent | 6 septembre 2015
6 septembre 2015, par sebmenard69km.
Deleni — Ostrov.
Beau temps chaud et le vent (encore) — toute la journée pleine face et on se demande aussi à quelle vitesse il va le vent.
Levé juste avant le soleil : suffit pour le voir apparaître rouge sur le haut de la colline plein Est – plus de 5000km pour ça peut-être.
À un moment (gueule au vent) je pense à la fin de l’été – ce n’est pas encore exactement la fin de l’été mais ça commence je crois — il fait un peu moins chaud (ou alors on s’est habitué) – les routes se vident de voyageurs (...) -
journal permanent | 22 avril 2014
22 avril 2014, par sebmenardJ’entends un truc dans la rue et je crois aux sabots d’un cheval comme chaque jour dans les Plaines de l’Est.
| note |
la quantité de nos souffles
dans l’entre-temps
du passé jusqu’au jour
d’hui -
Acolo | 15
27 septembre 2013, par sebmenardImaginons un train — c’est une longue machine lourde et puissante — ce qu’on ressent c’est le fer — le poids du fer sa force — à l’intérieur ça sent la poussière la graisse chaude et les huiles — entre deux wagons ça sent la sueur la bouffe et la pisse — imaginons le paysage : une vaste plaine sur plusieurs centaines de kilomètres — fertile — recouverte de céréales ou bien parcouru par les bêtes — de temps à autre une longue et large langue de bitume semble tracer une voie éphémère dans cette plaine — à (...)
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La plaine que j’habite
25 avril 2012, par sebmenardretour au sommaire
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retour au collage #la plaine **troisième version
La plaine que j’habite est un territoire de poussière de bitume usé.
La plaine que j’habite est peuplée d’hommes raides et gris des temps des étés passés à arpenter la terre — ils traversent encore les rues jaunes les soirs et leurs pieds raclent leurs pieds calent.
La plaine que j’habite est immense et vaste — ses routes ont été tracées sur des cartes ses routes sont des coups de crayon sur des plans sans (...) -
journal permanent | 1er juillet 2015
1er juillet 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
94km.
Gutenstein — Allmendingen.
Ravitaillement à Sigmaringen – vraiment difficile de trouver à se nourrir en dehors des grands supermarchés.
Tunes : on dit autant filer au plus vite vers l’Est même si déjà.
On cherche un spot pour le repos – on ne trouve rien – on pousse on pousse mais rien – tout se fait moins beau là – on dit ça quoi – on fait les réserves de flottes dans les chiottes d’un supermarché - on s’y lave un peu – on écoute un train – on croise un (...) -
Dans cette plaine (un récit) | 1
31 août 2012, par sebmenardtroisième version
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Dans cette plaine — la poussière — le froid le soleil — tout en fait pour que tous ici — tu regardes la plaine depuis la colline en face et tu te dis — comment ils font pour tenir ça alors.
Mais soyons précis — puisque cette plaine porte un nom peut-être celui qu’on disait avant — pour la nommer — la Valachie — la petite Valachie (certains disent ce sera un désert certains disent ce sera un grenier).
Dans cette plaine — celle que traverse (...)