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Derrière la vitre, les volets, la parois : les lumières des lampadaires, les phares des trains dans la nuit, les bagnoles à heures régulières, les étoiles, des amis qui filent, des chiens, des oiseaux, des images qui décollent, des poussières, des cailloux, des miettes, par exemple.
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train
Articles
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journal permanent | 16 janvier 2017
16 janvier 2017, par sebmenard -
animés | 17
7 février 2012, par sebmenardimages : SebMénard, Roumanie, 2011, Trajet Predeal - Bucarest, Eos 5D.
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prendre des trains - filer à travers les montagnes - on avait tous en tête le bruit que ça fait - le fer des trains contre le fer des rails - d’autres passaient des vies entières ainsi - ils étaient dans les machines - ils filaient dans ce qu’il y avait de monde - ils attendaient à l’ombre ils étaient sur des quais de gare - tu te rappelles encore il y avait bien quelques bagnoles elles (...) -
journal permanent | 29 décembre 2015
29 décembre 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Courte nuit — boucler des sacs — prendre un taxi — attraper un train (dans la nuit et jusqu’à ce que le soleil vienne chauffer l’intérieur du wagon je lis Terminus radieux le décor est tout à fait au point).
On arrive dans une autre de ces grandes villes de l’est — j’ai des histoires à terminer — et je ne sais pas comment faire.
Le soir on va écouter des concerts extraordinaires dans une petite salle loin du centre (le retour dans la nuit à suivre les rails du (...) -
Lointains & possibles (7)
1er novembre 2016, par sebmenardIls empruntent des chemins, des routes et des rails. Ils se perdent. Ils suivent une trace, un nom. Ils ont l’habitude de ramasser des plumes, des morceaux de bois, des cailloux et des coquillages. Parfois, ils trouvent une vis, un élastique, un tissu. Ils prennent la vis, l’élastique ou le tissu. Le garde. Plus tard peut-être. Sur le bord de leurs pistes, ils entassent des cailloux. Ils font des monticules de cailloux. Garder trace. Retrouver un chemin. Désigner un (...)
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trajet Bucarest-Constanta
23 juin 2011, par AnCé t.Roumanie, avril 2011, scans de négatifs kodak Tri-X 400, AnCé t.
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Avec le sac sur le dos
16 mars 2011, par sebmenard**seconde version
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Avec le sac et il est bien fermé et tu as un second sac là contre toi — et dans ce sac tu as un ordinateur et cet ordinateur est là ouvert devant toi dans le train — il y a une page de traitement de texte elle est ouverte et tu regardes quoi tu ne sais pas où vont tes yeux (...)]] sur le dos – le bruit du train la chaleur du soleil à travers la vitre – ta tête elle-même contre la vitre elle cogne un peu – les deux heures qu’il faut entre la petite ville et (...) -
Daniel Bourrion, la langue-vie, articuler
26 avril 2012, par sebmenardContinuer une petite série Daniel Bourrion - c’était lecture dans le train Drăgăneşti-Olt / Bucureşti avant bref séjour en France.
Déjà souligné ça chez Daniel Bourrion - le creusement de la phrase - du mot - de la langue
Avec ma langue enfuie a disparu un monde, mon monde, celui dans lequel je suis né, celui d’avant ma vie et du commencement de cette vie, celui des premiers pas et des premières paroles, des premiers gestes et des visages tels que des montagnes dont la plupart ont à présent disparu, (...) -
journal permanent | 12 août 2017
12 août 2017, par sebmenardEn arrivant dans la ville en train ça se bouscule un livre d’images, des explorations locales (bêtes, traces, chemins, marche…) et du secouage.
« Quand Raphaël Girardot, coréalisateur du documentaire Saigneurs (2015), a joint au téléphone Jean-Paul Bigard, patron du plus grand groupe français (43% de la production nationale de viande dont la marque Charal, chiffre d’affaires en 2014 : 4,2 milliards d’euro), l’industriel n’a pas tourné autour du pot2 : « [Bigard] nous a même ri au nez, en nous disant (...) -
journal permanent | 6 décembre 2017
6 décembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Quand le réel ou la fiction (…)
Dans des trains : lire Comment pensent les forêts (est-ce une question ?). Se remettre boulot boulot. Marcher dans la nuit. Photographier les phares dans le noir — le reflet jaune orange des lampadaires sur un fleuve. Nous n’avons pas trouvé de cabane. La boucle est là. J’ai le Carnet des refuges : relire Biga. Toujours relire Biga. J’ai aussi une clef en fonte (me dit-on) — et ce n’est pas si facile d’en faire un double.
Ça (...) -
journal permanent | 14 juin 2017
14 juin 2017, par sebmenardParis et Librairie Charybde. Et c’est la poussière de l’est qui me revient. Et c’est le son des cuivres lointains (à Paris ?). Très heureux de trouver sur place ceux qui sont sur place. Et même que je dis tout un tas de banalités et quelques trucs utiles (mais on pense quelque chose, et ensuite : est-ce qu’on peut toujours le dire ?) (mais on on pense quelque chose ici et maintenant, et qu’en est-il : ensuite, dans quelques jours, six mois après… ?) (mais c’est déjà ça). Et j’aimerais dire des trucs (...)