matin plein ouest
le soleil déjà blanc
réchauffe tout
j’écoute
sans rien
nommer
car l’état chamanique du poème cherche le grand vide le néant l’être là sans plus rien — l’état chamanique cherche à s’oublier se diluer se fondre il cherche les flux premiers les flux d’air et de liquides il cherche l’ainsi sans que plus rien ne touche et suspendu — quelque chose d’un moment à l’autre va surgir jaillir de toute évidence c’était ça ou rien
forêt nourricière
forest-school
forêt tranquille
noisettes et noix
fruitiers petits fruits
légumes camping
à la ferme
accueil paysan festival de poésies