maintenant que les jours rallongent
nous collectons des bois morts
des branches laissées
par les élagueurs
et sous la pluie
dans une vieille remorque
nous tirons ce butin de bois
à faire sécher
je m’inquiète, je m’inquiète
et parfois
je n’en parle pas
Dans À l’abri des forêts décimées, on n’écrit pas la route, on écrit qu’on cherche quelque chose, et nommer cette chose , c’est déjà important.