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Blocs | 138

mercredi 2 octobre 2019, par sebmenard

Djalâl al-din Rûmi dit quelque part qu’à chaque instant le monde et nous-mêmes retournons au néant puis — par l’effet du « souffle divin » nous-mêmes et tout ce bazar (le monde), revenons à la vie — ouaip — ouaip ouaip ouaip — ce que je trouve tout trouble tremble, ce qui se mélange ici et maintenant avec la vision de la première étoile soir venu, l’odeur d’une viande de porc grillée au loin flottant dans la reprise hésitante des Doors par la musiciens de la fête du village — je questionnerai plus tard l’idée de la fête, celle du « souffle divin », ou encore l’incapacité totale de la parole à dire (il faut faire), mais je me trouve face à mon moi-même — la grande affaire ! — lumière pour l’un obscure lumière pour l’autre.