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journal permanent | 2 septembre 2018

dimanche 2 septembre 2018, par sebmenard

Combien de personnes te disent qu’elles font ça quelques temps, et après elles partent ? Combien de personnes te disent où elles partent ? Combien disent où elles vont ? Pourquoi disent-elles ça ? Combien de personnes souhaitant vivre dans un camion connais-tu ? Combien de personnes en ont marre de ce qu’elles font ? Est-ce important de répondre à ces questions ? Sais-tu encore écouter ? Parviens-tu à le faire tendrement ?


Après les freins, un phare avant et des pneus ? Ça tu saurais le faire.


Ce qui s’était dit dans la nuit de jeudi à vendredi — était-ce bien dans la nuit de jeudi à vendredi ? — c’était d’aller vers un clair obscur de papier, je veux dire, cette brume qui fait certains livres (ce n’est pas le mot livre qui m’importe ici) — cette brume où errer. Je pense à un condensé de ceux qui marchent debout. Je nomme comme ça, hé ! Mais bon, là. Ça que j’avais en tête donc, pour le dernier vendredi du mois d’août 2018, ce qui était un beau début de journée, qui se finit.


Le livre de Joachim, c’est Guillaume Vissac qui le dit là, c’est un livre du temps, et c’est vrai. Je ne sais pourquoi je m’applique à le lire par fragments, lentements. J’ai le temps, c’est ça que je me dis peut-être, j’ai le temps.


Des carnets en papier ! Des Carnets En Papier ! DES CARNETS EN PAPIER !