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journal permanent | 12 avril 2018

jeudi 12 avril 2018, par sebmenard

C’est en lisant Sandrine Cnudde :

 « Je monte et descend un paysage silencieux en pleine saison d’épandage du lisier…et je redescends sur terre… »

que je repense aux plaines lointaines, aux champs HABITÉS

(A. disait il y a quelques semaines
sa rencontre avec
un ancien des alentours
de sa cabane sur le coteau
et que cet ancien disait, racontait, évoquait
d’autres temps
PAS SI LOINTAINS
où les collines étaient habitées
les travailleurs travaillaient là
les arpenteurs arpentaient
on cueillait
on observait
on glanait)


pour revenir à Sandrine Cnudde — c’est une question d’exploration :

 « Il ne se passe rien quand on marche, vous voyez bien.

Le grand désordre dans les pensées, des paroles pour les vaches, les lapins, les crapauds. »

Retrouver là Giono :

 « Qu’a-t-il bien pu se passer pour que nous, les « pays riches », ne soyons plus capables de nous nourrir par nous-même ? J’ai bien ma petite idée soufflée par Giono dans sa lettre aux paysans pour la paix. Les corps de bâtiments, tous à l’abandon, se crèvent tristement et les gens qui travaillent à la ville font construire à côté de petites boîtes banales. »