Longue pluie quasi toute la journée. Bien bossé — sans trop savoir ce que ça veut dire. Combien de livres du dépôt légal de la médiathèque ici, combien d’entre eux j’aimerais pouvoir emmener ? (le temps pour lire à la bibliothèque n’est pas celui qu’on gratte dans le train, dans le matin, au garage, au bureau, etc.)
Je pense aux matins, à l’est… Stasiuk dit (dans L’Est) :
« Au petit jour, la poudre solaire se répandait en formant des lignes obliques. De l’enclos ombragé parvenait le mugissement des vaches, le tintement des seaux et le cliquetis sourd de la chaîne du puits. Mais on pouvait continuer à dormir, se laisser planer allègrement dans les courants doux de la lumière et des voix. À l’est. »
p. 83 de l’édition Actes Sud, traduction Margot Carlier.
Dans Matériaux et espaces vides pour un récit — essayer de dire encore l’Est.