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journal permanent | 4 décembre 2017

lundi 4 décembre 2017, par sebmenard

Suite au message de Roger Lahu, j’ajoute bien sûr (mais à quoi ?!) :

Norman MacLean (La rivière du sixième jour)
les Oils notes de Rick Bass
et revenir à Gary Snyder.


“ Lorsqu’une femme vient de couper les racines d’un jeune cèdre, elle commence par invoquer l’arbre : « Regarde-moi, ami ! Je viens te demander ton habit car tu es venu par pitié pour nous ; il n’y a rien en toi qui ne puisse nous être utile, car telle est ta volonté : tout nous est utile en toi, parce que tu as réellement voulu nous donner ton habit. Je viens te demander cela, grand créateur, parce que je vais me servir de toi pour tresser un panier pour les racines de lis. Je t’en prie, ami, ne t’emporte pas contre moi pour ce que je vais te faire et apprends à tes amis ce que je t’ai demandé. N’oublie pas, ami ! Éloigne de moi la maladie afin que je ne sois pas tuée par la maladie ou la guerre, ô ami. »”

(Hehaka Sapa ou Black Elk appartenait aux Oglalas, branche des Tétons Dakotas, Sioux)

in. Pieds nus sur la terre sacrée (textes rassemblés par T.C. McLuhan)


 « Il apparaît presque certain que les seules abeilles mellifères qui y subsistent ont accompli un processus de domestication et dépendent entièrement des soins des êtres humains. Leur disparition comme espère sauvage au moins dans une grande partie des régions tempérées et leur transformation en animaux d’élevage, incapable de survivre sans les humains, en dit long sur la perte de biodiversité provoquée par le développement et l’industrialisation de l’agriculture intensive. Tout autant que sur ce qui pourrait advenir dans les régions tropicales, où la destruction des espaces naturels continue à un rythme sans précédent. »

Raùl Guillén, Ce que les abeilles murmurent à l’oreille des humains, dans le numéro 765 (décembre 2017) du Monde diplomatique.