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journal permanent | 19 septembre 2017

mardi 19 septembre 2017, par sebmenard

Bureau train. Même pour 15 minutes, c’est quelque chose. J’imagine la possibilité de prendre des trains. Je parle des  « petits » trains : InterCités, TER, train de nuit… et même fret. Écrire là. Relancer ce projet. Pour l’heure, Stasiuk, Contes de Galicie — il y a quelque chose dans ce passage, c’est ça Stasiuk :

 « Il se tenait sur le seuil. La chaleur fuyait par la porte entrouverte, une poule blanche errait dans l’entrée. Sous la sainte image, Wasylczuk assis scrutait l’air lourd et fumait. De l’autre côté de la fenêtre, les flaques boueuses n’en finissaient pas de déborder. »

(p. 59)

Et je reprends qu’on pourrait imaginer une bibliothèque — carrément ! — et puis un bureau où écrire, où rencontrer aussi. Mais simplement monter des trains suffit. Prendre des trains. Descendre dans de petites gares.


En réunion tout le jour, enfin trouvé le Auteur et autres textes de Borges. Prévoir une ou deux journées dans la médiathèque de l’école des Beaux-Arts.


Joachim Séné :

 « Et qu’est-ce que ça pourrait vouloir dire de servir le texte ? Être cohérent je pense, que ça tienne. Peut-être, justement, que ça fasse langue contre le langage soutenu par le capitalisme ? Que ça résiste, un peu au moins, ne soit pas, avant d’être lu, déjà digéré par la grosse machine ; mais est-ce que ça ne devrait pas être l’objectif simple et partagé par tout texte écrit ? »