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journal permanent | 8 août 2017

mardi 8 août 2017, par sebmenard

Le passage de la capture des ours, dans les notes de Valentin Pajetnov : nécessité de capturer pour observer ?


Des pluies. Un courrier dit que ce n’est pas activité d’auteur (il y aurait long à discuter, à souligner sur ce point) (quand bien même on ne porte pas d’importance à en faire métier — même s’il en faut, du métier, pour écrire (Biga) — mais qu’on nous laisse tranquillle de ce bazar)


 « Personnellement, je n’aime pas non plus les serres et les produits récoltés dans les serres. Quel sens cela a-t-il de manger des radis à Noël, des pommes de terre nouvelles en février, des melons en mai ? À moins d’être complètement dans les nuages comme ce professeur d’université qui était venu un jour me rendre visite, et après un délicieux déjeuner ne se rappelait même plus ce qu’il avait mangé et bu… Je ne me sers même pas de congélateur ; pour la conservation des produits que je récolte (légumes, tubercules, champignons, fruits, viande) j’ai recours aux systèmes traditionnels qui, depuis mille ans, donnent de bons résultats. »

Mario Rigoni Stern, in. Le vin de la vie, p. 104.

 « Mais il y avait aussi à payer une espèce de mutelle privée au médecin de la commune qui, moyennant une rétribution annuelle de deux lires par personne (passée à cinq à l’époque de mon enfance), donnait droit à l’assistance médicale pendant douze mois, tant à la maison qu’au dispensaire, le cas échéant. Ce système fonctionnait, et comment ! car le docteur connaissait tout : tant la prédisposition de chacun aux maladies héréditaires que son tempérament individuel, et personne ne profitait de son dévouement scrupuleux. »

Mario Rigoni Stern, in. Le vin de la vie, p. 176.