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journal permanent | 2 août 2017

mercredi 2 août 2017, par sebmenard

À confiture de melon il y a pots adaptés (et dont le couvercle se ferme), ou bien des jeunes pousses d’épinards se faisant dévorer dans le jardin (la taille de ces escargots !) et donc, Rigoni Stern hésite à travailler (?), écrire (?) dans la pièce qui lui sert à cela, ou bien aller dehors (nombreuses activités déjà en attente, c’est dans Avec le ciel et les forêts, section « Signes de printemps » je crois bien).

Et voir passer une annonce de terrain en vente, comprenant serre, yourte, cabane en terre, quelque part en Basse-Normandie, ne changera rien.


Etranges parallèles, coïncidences, rencontres, que je lise Castoriadis et Rigoni Stern et je trouverais que cet extrait colle :

 « Tous les gens du hameau montent dans le bois avec scies et serpettes pour l’attribution de l’affouage communal. Une coutume très ancienne : depuis ma petite enfance j’allais avec mon grand-père, comme jadis lui avec le sien, et l’on pourrait remonter ainsi pendant des siècles parce que là-haut il n’y avait ni maître ni curés ni nobles ; des pauvres, bien sûr, mais libres ; et selon une loi très ancienne, les bois appartiennent à la communauté. »

p. 138, « Affouage d’utilité publique », in. Hommes, bois, abeilles, Mario Rigoni Stern.