Une chronique. Peut-être quelque chose d’hebdomadaire. Ce que font les superzhéros modernes. Ce qu’ils font dans le grand vacarme. N’arrive pas à savoir s’il faut dire ce vacarme ou pas. Le chemin n’est pas loin. Ça vient. Doucement. Vacarme — désastre — fatras.
Terminé La vie verticale. Lu de façon linéaire. En suivant le roman. C’est une belle voix — forte et singulière. Dense. C’est un livre lumineux. Grâce à sa fin. Et grâce à de nombreuses touches à travers le roman. Beaucoup de breaks de langue. J’appelle ça comme ça. Je sais pas comment nommer ça.
« Dehors des gens sortent leurs chiens, ou bien c’est le contraire. »
« Le soleil était froid, ma tasse brûlante, et ma joie tiède enfin. »
« Et moi je regarde pendant qu’il parle les taches de Coca qui pétrolent sur la table. »
« Aujourd’hui la multitude est apaisement. »
« En fait je suis peut-être sortie pour toujours, et l’alarme a sonné parce que je voulais vivre par effraction. »
« Je fais partie de ces gens qui mettent longtemps à partir mais qui, quand ils partent, ne reviennent jamais. »
« Il y avait trop de morts dans ma tête, ils prenaient toute la place et ils gangrénaient les vivants. »
Parfois j’achète des livres j’ai même pas les ronds mais. Voilà mais. Choses qui nous sont essentielles. Est-ce qu’on pourrait faires des listes intéressantes de ça ?