diafragm

Accueil > Carnets | SebMénard > journal permanent > journal permanent | 2016 > journal permanent | 2016-05 > journal permanent | 19 mai 2016

journal permanent | 19 mai 2016

jeudi 19 mai 2016, par sebmenard

Bauksa — Riga.

En bus.

C’est parce que le gasoil a gagné. Ou bien parce que nous avons perdu. Quelque chose comme ça.


Des mots de Daniel Bourrion — je copie tout :

Un vide qui me vide ; j'ai fait ce pas vers les arrières et puis derrière son suivant et loin je vous regarde, batailles, mensonges, le monde que vous tordez pour qu'il entre dans ce monde qui est ce qui est votre monde — fil de fer du réel tordu, tordu encore, cassera ; le fragile attroupement des jonquilles déclinant dessous cet arbre jette un éclat.


Il y a tant de choses à lire — j’aimerais aussi ensuite avoir le temps de l’écriture lecture comme ça pendant disons 3 à 5 jours plein par semaine — disons-le comme ça - c’est comme ça que ça marche — c’est comme ça l’équilibre. À ce relevé sur L’Autre Quotidien j’achèque immédiatement quelques livres sur e-fraction — Ces nuits sont à toi, Alexis journal de Marie Cosnay à Athènes par exemple.


Au soir c’est une belle rencontre — B. et M. sont russes et immigrés (c’est leur mot) à Riga — ils ont préparé des légumes et du vin — il y a aussi un peu de fromage et beaucoup de mots.