journal permanent | 24 avril 2016

Szeged — Backs.

46km.

Pris des fichiers. Lire. Rédiger projet. Écrire ça. Ça se pense loin : des trucs pour 2017. Pour plus tard. N’imp.

Petite pluie qui s’intensifie. On décale le départ pour le début d’après-midi. Puis ça empire. Bruine. Puis la pluie. Il pleut quoi. Trempés. Au café de Backs impossible de se faire comprendre. La femme qui tient l’endroit passe des coups de fil. Quelqu’un arrive. On cherche juste un coin pour se mettre au sec le temps de manger. Puis monter notre cabane peut-être. À la sortie du village en direction de Csomagrad. Là à gauche. Sous les arbustes. La nuit sera là.

Relu l’article de Mahigan. C’est vrai que la route use aussi. C’est vrai surtout que tout est trop complexe pour nos mouvements. Mais il n’est pas seulement question de mouvement. Il y a sans doute aussi du politique là. Je dis le mot politique mais ça fait compliqué. Ce que je veux dire pourtant c’est simple (ai passé deux heures à regarder des annonces d’appart. de terrains de maison côté ouest du continent — idem pour des camions des campers : ça ne donne pas de solutions - c’est beaucoup trop tôt — mais j’avais besoin de refaire un tour des possibles) (à Cobor où nous avons passé quelques mois à l’automne avec 5000 balles tu as une maison avec terrain verger etc.) (nos amis vivent où ?) (nos familles vivent où ?). Je ne sais pas ce que ce journal doit recueillir. C’est comme ça. Mélange tout.

Avons cassé les branches mortes. Écrasé les herbes. Observé les arbres autours. D’ici personne pour nous voir. La tente est verte. Et c’est déjà la nuit.