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journal permanent | 29 février 2016

lundi 29 février 2016, par sebmenard

Farakla.

Ciel voilé au matin (dès les premiers rayons du soleil sur la caravane — le savoir : moins fort — plutôt jaunes que blancs — et la chaleur qui vient plus lentement. Day-off. Au boulot donc.


Quelques chapitres d’Avant que la ville brûle. Puis profiter de la journée pour avancer sur notre Est lointain — peut-être cette histoire de Marché des héros modernes devrait prendre plus d’ampleur — plus de folie aussi peut-être — ce qui veut dire — être plus soufflée sans doute — un peu plus longue ça peut-être (et si c’était possible : tout reprendre la suite).


Des images qu’on laisse reposer combien de temps (Candice Nguyen) :

 « je retrouve des quantités astronomiques de photos que j’ai laissées en sommeil

ici sur les routes islandaises :

fin 2013 pourtant) ; »

ici quelques images (très belles)

 « alors vient cette pénible question : quand m’attellerai-je à celles prises au-delà du cercle polaire l’été dernier, parce qu’il y a là trois mois de prise de vue quotidienne et non pas les maigrichons quinze jours islandais). les cartes SD sommeillent dans les tiroirs, les films dans leur petite boîte en plastique attendent d’être révélés, les textes laissés en jachère finissent de s’imprimer au creux de moi ; »

puis l’idée de cuisine (pas si loin — sans doute — de celle d’atelier) :

 « place à la cuisine prochainement maintenant que le récipient a été trouvé ? »


Depuis La supplication je vois du nucléaire partout — est-ce que je le cherche — est-ce que c’est mon œil qui le cherche seul - et je tape sur cet ordinateur alimenté à l’énergie solaire — un petit chargeur solaire portatif — on devrait faire ça (pour notre plan plus tard pour notre cabane notre coin il y a des installations vraiment pas très compliqués avec une éolienne un panneau des câbles un petit tableau une batterie enfin ça se fait ça se fait très très bien — mais on pourrait même imaginer mieux si on se mettait à plusieurs on pourrait imaginer mieux car se mettre à plusieurs c’est de ça qu’il s’agit toujours dans la vie).


Sortir de Thessalonique — entrer dans Istanbul — traverser le périphérique de Bucarest — traverser Vienne — passer Belgrade (tout en douceur — Belgrade se traverse si tranquillement) — se repérer dans Budapest — chercher sa route dans Bratislava (mais Bratislava est si petite) — et combien de ville encore — ça serait un récit sans doute — ce monde pour construire des villes dont on ne peut plus s’échapper.