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journal permanent | 5 novembre 2014

mercredi 5 novembre 2014, par sebmenard

Éric Pessan écrit :

Parfois, je plante des phrases qui deviendront un texte dans plusieurs mois.

Ce qui m’arrive aussi – souvent même (sont parfois seulement plantées quelque part là – sur la langue).


Voir : Le Livre des Merveilles d’Étienne Binet.


Dans un carnet en papier à la place de poèmes c’est le calcul de ce qu’il y a sur le compte : avec A. on a réfléchi plusieurs fois l’autre soir à comment faire pour que ça marche sans compte en banque la vie – on a causé d’enterrer sa tune dans un terrain (on a causé de ce terrain en Californie où il a déjà fait çà) – on a causé d’un terrain par ici pour faire ça – on a causé de se promener avec des billets dans les chaussures dans les poches et les sacs – on a causé de ce qu’ils se mettent dans les poches et comme c’est immonde – on a causé de ce qu’ils font de toute cette tune et comme c’est dégueulace – on s’est dit que ça ne ferait pas forcément un beau poème mais qu’on pouvait quand même essayer – ces choses-là.


Pour 14 Tracks Extended Play : “ce serait arrivé une nuit noire – vraiment noire – tout à fait noire” – mais c’est vraiment pas sûr que ça fonctionne – ça.


Un article ça cause de mecs qui ne savent plus quoi faire de la merde de leurs animaux – tellement ils ont d’animaux et tellement ils font de merde.