journal permanent | 24 octobre 2014

Alors j’avais voulu photographier la Loire – j’ai pris le 28mm parce que je ne photographie pas souvent au 28mm parce que ça me permet de remettre l’oeil dans le 28mm – en général on le monte sur l’autre appareil – on ne voit pas les choses de la même façon au 28mm – et donc j’ai photographié la Loire et donc j’ai roulé dans le noir et donc il faisait assez chaud pour un soir d’octobre (j’aime les soirs froids d’automne comme j’aime les journées froides de janvier) – et donc un type est apparu dans le noir – guetter les personnages – faire entrer les silhouettes.

Dans cette entrevue avec Mahigan Lepage : (je relève quelques trucs)

quand je mitraille le clavier

Ce qui m’importe, c’est que ça s’envole. Que pendant un moment, on quitte le sol commun des paroles bien posées, de la langue acceptable

la jouissance qu’on avait à écouter un show de GrimSkunk quand on avait 16 ans, on peut la retrouver dans le livre. L’écriture, ça n’a pas à être « pépère au coin du feu ». Ça peut arracher, aussi.

Le mineur : un feu, une fête, une fuite…

Le soir même en même temps en fait – mitraille le clavier.