journal permanent | 10 avril 2014

De très bons amis m’ont offert les Chroniques d’un fou du vélo du blog Bike Snob – j’y trouve page 28 cette citation d’Ernest Hemingway :

C’est en allant à bicyclette que l’on apprend mieux les contours d’un pays, puisque l’on doit alors suer sur les collines et dévaler les côtes. Ainsi, on se souvient d’eux tels qu’ils sont vaillent, alors qu’en voiture, seule une haute colline nous impressionne et l’on ne garde pas de souvenirs aussi précis d’un pays que l’on a traversé en voiture que si on l’avait parcouru à bicyclette.

(il y a d’ailleurs – série Bike Snob – le livre Bike Snob Abroad)

Je repense alors à une note que j’imagine existante – mais incapable de remettre la main dessus – en réalité sans doute que je pense à celle-ci après les lectures de François Bon Anne Savelli et Joachim Séné à la médiathèque de Rezé – mais je pensais vraiment avoir noté d’autres trucs – ça causait dans ma tête donc de la différence entre arpenter un territoire en bagnole et en vélo – ça cause dans ma tête donc entre ce qui pourrait se jouer dans le récit – différemment – et dans le même temps je repensais par exemple aux Fantômes ces montres qui sont des histoires de routes et de bagnole à la base – pour les premiers d’entre eux donc – et je pensais dans le même temps que tout ça se mélangeait sérieusement.

En tout cas ceci : j’utilise à la fois le site – Google et nvAlt pour retrouver une note – démarche tout à fait brouillon et bordel.

Aussi : retourné sur les terres arpentés auparavant pour le boulot – mais cette fois-ci pour écouter le concert d’Ibrahim Maalouf et c’est fascinant – comme ce type joue de sa trompette et comme on oublie vite (l’impression d’avoir quitté il y a des années cette ville : c’était il y a quelques mois).