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journal permanent | 2 décembre 2013

lundi 2 décembre 2013, par sebmenard

C’est souvent dans l’endormissement de la carcasse et du corps que surgit — infaillible et indestructible — l’urgence de lire écrire — je veux dire c’est quand le travail c’est trop quand ça s’épuise et qu’on n’a plus le temps plus l’énergie plus le jus que ça apparaît comme un évidence et une résistance.


Pour quelle raison — choses qui ne s’expliquent pas (en faire la liste Sei Shonagon) — avoir téléchargé dès le matin le fichier Zip de Contre — ça ne s’explique pas (découverte au passage de la licence Art Libre 1.2 : reste que ce dossier posé dans mon ordinateur finalement je le range dans un autre qui s’appelle bibliothèque numérique et dans De Jonckheere Philippe j’ajoute donc ce qui s’appelle Contre et oui – je le lis comme je lis un livre.


6h59 j’ouvre le dossier contenant les fichiers pour le travail puis je me dis que non — c’est trop tôt – et que ça serait mon acte de résistance du matin (et si je continuais – si on continuait tous à notre façon – à écrire le livre immense de Contre.


7h02 : le haut-parleur annonce 10 à 15 minutes de retard : ça ne me dérange absolument pas – ce qui me dérange c’est vivre dans une société que cela met mal à l’aise.


Écrire : c’est maintenant exclusivement depuis plusieurs mois directement dans nvAlt – souvent mode plein écran et désormais de plus en plus en Markdown – j’ai petit fichier à portée d’écran avec syntaxe explicitée au besoin.


Oublié les Notes du Japon de Nicolas Bouvier à côté du lit : comme la plupart des textes en ce moment j’en ai lecture fragmentée – lente mais quotidienne – c’est comme égrener – mais ne pas le faire une fois et on y pense et le mot manque.