journal permanent | 13 juillet 2013

Guillaume Vissac :

Repris le rythme un texte par jour, crit en vers justifiés, dans les pas de Mueller. Besoin pour avancer de porter avec moi une fiction quotidienne même si (ou plutôt surtout si) ces pages ne seront pas mises en ligne.

(le besoin d’écrire)

Guillaume Vissac parle bien d’une fiction quotidienne — et c’est un exercice qu’on devrait peut-être s’appliquer à suivre — je veux dire se donner un rythme — par exemple avec la route c’est quand ça veut — une fois de temps à autre — et pourtant l’impression que c’est là — dans cette liberté de ton — que ça pourrait se passer.

Souvent interrogé par la violence des villes — type qui gueule et rage quatre heure du matin — coups de pieds qui claquent une vitre une série de rétroviseurs — types qui jettent un verre à la gueule d’un autre devant un bar — main raide prête à casser des dents pour un manteau en cuir — nulle beauté là rien c’est moche — la question c’est pourquoi ici — pourquoi c’est comme ça ici.