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journal permanent | 6 juin 2013

jeudi 6 juin 2013, par sebmenard

B.O. : Nguyên Lê.


En relisant L’Odeur du gasoil à la frontière syrienne j’essaie de comprendre d’où ça vient ce truc et pourquoi maintenant — mais c’est pas important c’est aussi cette phrase et qu’il faut la tenir comme on tient une note (je n’ai jamais fait de musique) ou bien une phrase de guitare de sax (je n’ai jamais fait de guitare de sax).


Petite erreur ou pas : en continuant L’Odeur du gasoil à la frontière syrienne je reprends — pour vérifier une info — le carnet de voyage de 2008 — c’est se plonger dans les mots d’alors — même si le phrasé n’a peut-être pas tant changé c’est perdre le jeu du souvenir et du corps dans l’écriture — je ne sais pas vraiment ce que je touche là mais je pense que c’est important — j’appelle ça comme ça mais ça n’a peut-être de sens que pour moi : le jeu du souvenir et du corps (dans l’écriture).


La petite incursion dans le carnet de 2008 m’a tout de même convaincu du besoin de le faire pour un récit — après tout sinon pourquoi prendre en note des trucs qu’on ne relit jamais — c’est pas seulement pour s’en débarrasser quand même.


Happé dans le travail il faut attendre 15h15 pour que j’apprenne la nouvelle et c’est immonde — inquiétude et dégout.


En lisant la Tweet interview de Joachim Sené je trouve ceci — ce qui est assez réjouissant :

Grand mystère… Un texte tourne dans ma tête, ensuite un déclic fait que je l’écris (premier jet), plus tard un autre fera que j’ai trouvé comment le terminer. Et alors je le publie parce que c’est terminé. Je l’efface de mon cerveau, le publie. Même mécanisme pour les textes longs, les déclics sont à mois ou années d’intervalle, mais la publication au bout m’en débarrasse.