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journal permanent | 18 octobre 2012

jeudi 18 octobre 2012, par sebmenard

Pas le temps — et le ciel un couvercle sur la gueule (pédaler dans le matin sous la pluie sentir le vent frais dans les cheveux encore humides et flottes) (les muscles lentement de plus en plus raides dans la côte qu’on appelle la descente du château même quand on la monte).


A rechercher : un moyen de synchroniser les annotations de mes bouquins embarqués sur iPod ou Kobo avec la machine (souvenir d’avoir causé hier de cette machine) (entendu une fois pendant le repas du midi : moi je préfère le papier j’ai besoin de toucher).


Lorsqu’il dit on sait tout avec le journal permanent j’explique que c’est faux c’est complètement faux et d’ailleurs (j’y pense) — quel pacte met-on en jeu lorsqu’on publie en ligne ce qu’on appelle journal permanent — j’y écris ce que je souhaite garder (fonction souvenir) — j’y écris ce que je souhaite qu’on lise (puisque je sais où je vais publier) — j’y écris ce que je veux bien laisser passer du jour — j’y écris entre autres choses et surtout à travers le temps.


J’ai l’impression de sentir pousser un quelque chose de fantastique un quelque chose de fou qui viendrait (ça serait presque entrer dans le récit) — mais ce n’est pas là vraiment — tout de même : est-ce que c’est le journal la cause — est-ce que c’est à écrire comme ça.

Messages

  • "ce que je veux bien laisser passer du jour"

    correctif : ce que je veux bien laisser passer "en mots" du jour
    (donc des bribes choisies)

    un jour (si on y re-pense le soir) n’en reste rien si on y colle pas des mots
    un jour n’est après "ce" jour que bribes de mots vaguement coagulés ensemble
    si on ne garde pas trace de cette coagulation (très aléatoire) (et ça s’appelle "écrire" )
    les jours restent ils ?

    • Oui — assez d’accord avec le correctif — les jours restent-ils ? — on peut tenter de répondre longtemps à cette question (ça serait "écrire" aussi sans doute — un peu) — aime assez ceci :

      un jour n’est après « ce » jour que bribes de mots vaguement coagulés ensemble si on ne garde pas trace de cette coagulation (très aléatoire) (et ça s’appelle « écrire » )

      et lire ceci :

      "ce que je veux bien laisser passer "en mots" du jour"

      m’interroge au plus au point — c’est surtout le verbe vouloir — la question.