Quelque chose que je rends à la terre paraît ce mercredi 10 février 2021 aux éditions publie.net.
« Ces pages sont aux errants — aux cailloux — aux poussières et à l’humus. Elles sont à la pourriture ligneuse, aux lichens, lichens — aux rongeurs. Ces pages sont aux noms des bois — à ceux des forêts tout autant qu’aux innommés. Ces pages sont aux bruyères — aux fougères — aux tourbes et aux lombrics. Elles sont aux terriers. Elles sont à l’irrégularité. À l’imprévu. Au perpétuel. À l’enfoui — au très très (...)
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Quelque chose que je rends à la terre
Articles
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Quelque chose que je rends à la terre, éditions publie.net
10 février 2021, par sebmenard -
Gratture parlée | 18 juin 2021 à Rochefort-sur-Loire
6 juin 2021, par sebmenardNous grattons-parlons à Rochefort-sur-Loire le 18 juin 2021. Nous parlons-grattons aux alentours de 20h30. Nous : Antoine Leroy, son oud, et moi-même (et quelques livres). Et tout ce qu’on ne sait voir. À vite.
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journal permanent | 8 octobre 2020
8 octobre 2020, par sebmenardtrain bondéle 7h52de Quelque chose que je rends à la terre
je lisP. Descola
dix ou douze pagesdans la nuit
la proximité du roulisla fatigue
dix ou douze pagesclaires enfin
et tenter de reprendre le fil des pensées d’hierpar exempletenir -
journal permanent | 12 novembre 2020
12 novembre 2020, par sebmenardAvec Quelque chose que je rends à la terre, il y a bien un bazar sonore qui s’est cherché au travers (de moi ? du « livre » ? des mots ? des discussions avec A. ? des traversées nocturnes ? de la suite des jours ici tous les trois ? de tout ça tout à la fois et tant d’autres, tant d’autres… ?) : une façon de se donner du courage et de s’aimer (soi-même, l’autre, les herbes, les bêtes et tout ce qui file ou reste immobile), et j’allais dire, malgré tout. Ça fait plus de quinze années que j’essaie de (...)
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journal permanent | 12 octobre 2020
12 octobre 2020, par sebmenardEt maintenant je pense au Pays où l’on n’arrive jamais :
« Les deux sœurs de Gaspard menaient grand bruit pendant un jour dans l’auberge Berlicaut. Puis, dès qu’elles s’étaient éloignées avec leurs paretns, tout rentrait dans le grand silence de Laminval. De nouveau le calme des prairies pénétrait jusqu’au fond de la cuisine et l’on entendait bruire la forêt sous les profondeurs du ciel. Les murs répercutaient longuement les pas des habitants qui vaquaient à leurs occupations éternelles. » (André Dhôtel) (...) -
journal permanent | 1er novembre 2020
1er novembre 2020, par sebmenardpremier jour de novembredéjà deux nuitsavec cette grande lune(peut-êtreessayer de dormirle jouret voirla nuit ?)
Dans les épreuves de Quelque chose que je rends à la terre, p. 63 j’opère un changement de cet ordre :
on prend un moton le regardeles mots
les mots sont loin
qui devient
on prend un moton le regarde
les motsles mots sont loin
j’en suis là -
journal permanent | 28 décembre 2020
28 décembre 2020, par sebmenardchercher une phrase (et ce livre) qui embrasse la réalisation de soi, l'exploration géographique, l'errance, le doute, l'inquiètude, l'impossibilité du récit, la migration, les villes et l'entre-des-villes, les forêts, les bois, les bêtes, l'humus, la fin du déplacement, la quête de l'abri, du refuge, la lutte, l'incapacité du roman, de la langue...
Je vois une très légère sélection de textes dans le livre (Quelque chose que je rends à la terre), des plages de musique (...) -
Gratture parlée | 12 juin 2021 à Chemillé
25 mai 2021, par sebmenardNous serons, Antoine Leroy et moi-même, au théâtre L’Arbre à fil, installé au Cercle pointu à Chemillé, pour une gratture parlée. Il y aura des mots, des notes et une certaine idée du compost. Ce qui est probablement la même chose. Nous tenterons de rendre ce « quelque chose » (on ne sait pas vraiment « quoi ») à la vie, à l’humus, à la terre et à la suite.
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Gratture parlée "à l’air libre" | 25 juillet 2020
18 juillet 2020, par sebmenardNous serons, Antoine Leroy et moi-même, dans la forêt du « Repos sauvage », le samedi 25 juillet à partir de 20h30 pour une gratture-parlée « à l’air libre » et en partage avec la conteuse Dominique Peyre. Il y aura des ours, de l’oud et quelque chose que je rends à la terre. Ou alors, ce sera autre chose, car il faut savoir être dans l’instant.