Qui vident des bières dans le vent frais de la nuit sous leurs yeux - la ville s’agite immense ils parlent parlent - il y a des femmes il y a les klaxons des bagnoles il y a les hôtels et les mosquées toutes néons verts dans le noir - dans leurs nuits - ils ne savent rien dans leurs nuits - ils sont dans le noir.

Qui sont seuls et sués dans leurs rues - c’est comme des tags qui ne s’effacent plus - les grenades les fusils les types qui sont morts et on affiche leur tête comme ça sur les murs - mes fantômes ils ne parlent pas silence et suent - dans leurs plaines dans les ruelles ils courent ils courent - ils ont leurs yeux qui ne s’arrêtent pas.

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