Qui s’imaginent quel chant dingue la nuit dans les ruelles - les cordes qu’on frotte c’est leurs corps qu’on bouscule et leurs langues ne s’arrêtent pas elles dansent floues.

Qui restent gosses toujours gosses et même la poussière sur leurs peaux colle c’est un vieux jeu sans règles - dans les ruelles ils tapent dans un ballon et c’est leurs mondes qu’ils secouent.