Qui arrivent dans des villes inconnues blanches marchent sur le bitume et les bagnoles filent dans le soleil klaxonnent – alentour les gosses les cheveux bruns les pieds nus l’odeur du gasoil le vent chaud la mer – ils affonnent les boulevards à la recherche de leurs vastes plaines ne trouvent rien – poussière la vie c’est tout un monde étrange et tant pis.

Qui c’était un matin d’aout se réveillent à bord d’un bus et l’odeur de la poussière – sur une montagne jaune orange échangent des tapis en peau de mouton contre de l’argent autour les gosses – un cheval est là qui boit dans une tombe ouverte les billets passent d’une main l’autre.