Qui marchent dans les villes chaudes et affonnent le bitume caillassent et coups de freins dans leurs nuits - sous le plein soleil ils posent la carte sur le sol ils tracent des lignes avec leurs doigts immobiles.

Qui se réveillent dans les trains bondés qui filent vers le sud et s’embarquent avides avec le vent en pleine gueule sur le pont d’un bateau reliant deux continents - alors ils ont les embruns qui viennent là sur leur peau et ils attendent et ils tremblent.