Qui s’attèlent cheval machine – raides et plombés dans l’aile crachent et gueulent la vie la vie la vie et – se savent suaves dans le doux vent soufflent un air speedé leurs corps à la fin font chier dans un brut de langue à la fin font chier à la fin font chier.

Qui filent sous les pluies continentales cent-cinquante kilomètres à l’heure sur le bitume entre Bucarest et Constanţa les charrettes en bois les roulottes – tu erres dans un champ de maïs au bord de la route rêve petit rêve – et pisse sur tes visions un autre jour après – viennent les nuits.