Qui vont sur des pistes défoncées Carpates traversent des campements de fortune cabanes en plastique feux de camp – la caisse carcasse elle file torrent de boue la carlingue elle frotte dans les ornières pauvre corps tremblé.

Qui errent un matin d’aout dans les rayons d’un supermarché – quelle neige les aveugle ? - millionnaires éphémères méditant la tôle rouillée vieux tubes trottoirs éventrés des banlieues roumaines le temps s’agace l’ensemble reste – dans l’oeil.